Fifty One\'s

interview Fifty One's

Alors pour commencer, pourrais-tu nous présenter ton groupe ?
Fifty One’s existe depuis 1997. Au départ, l’album Big Time fût écrit pour promouvoir le studio que Fred Rochette (guitare) venait d’ouvrir. Pour cela, il s’entoura de Manu Ducros (clavier) et de Olivier Guillaume (Chant). L’accueil fût tellement bon que le trio se vit proposer une signature ! Aussitôt dit, aussitôt fait mais il fallait compléter le line-up pour présenter le groupe sur scène, c’est ainsi que Damien Brouillard (batterie) et André Dufour (basse) ont rejoint le groupe. Un deuxième album vit le jour en 2000 intitulé Jealousy. Quelques temps après, pour des raisons personnelles et d’investissement extérieur, Olivier et André quitte la formation. Je rejoint alors les compères et nous nous attelons aussitôt à l’écriture et l’enregistrement de Mind Game qui sort en février 2000. L’album reçoit un très bon accueil de la part des médias et du public et pas moins de dix milles copies sont vendues dans l’hexagone sans compter les ventes en Europe ! Fin septembre 2003, après la clôture des enregistrement de notre dernier opus, Damien nous quitte dans un tragique accident de la route et nous mettons en stand by nos activité le temps de réfléchir à l’avenir du groupe. Finalement, nous prenons la décision de continuer l’aventure que nous avions commencée et Pascal « K-lu » Miseria (batterie) nous rejoint pour que nous puissions présenter Zone 51 sur scène. L’album est maintenant disponible dans les bacs.

 

Votre dernier album, baptisé « Zone 51 » vient de sortir, peux-tu nous en parler un peu ?
Je pense que cet album comporte une part de ce que nous avons de plus « extrème » en nous en matière d’agressivité. Nous nous efforçons toujours de conservé ce côté mélodique voir pop, mais en s’aventurant encore plus dans des domaines étrangers à nos principales influences.

 


Pourquoi l’avoir justement baptisé Zone 51 ?
L’idée de base était de créer un lien avec notre nom et la fameuse Zone 51 des hangars au états unis. L’album comporte un concept qui s’étale sur six titres et qui traite d’une intrusion extra terrestre sur notre planète. L’Etre en question établit d’abord un constat sur le genre humain et décide de prendre le contrôle par le biais des médias pour remettre de l’ordre. C’était sans compter sur la bêtise de l’homme et l’Etre se rend vite compte que ces efforts sont

interview Fifty One's vains et que le processus d’auto destruction est déjà en route depuis bien longtemps.

 

Quelle est votre manière de composer ? Est-ce un effort commun ? Existe t’il un leader chez Fifty One’s ?
La plupart du temps, les titres sont livrés quasiment « clés en mains », avec une ligne mélodique et rythmique distinctes par Fred ou Manu. Il me reste à écrire mes textes et à faire mes mises en pied tout en incluant ma vision de chaque partie, de même pour K-Lu, de gros échanges sur de bonne base permet à chacun de s’investir de par son instrument et nous gagnons un temps considérable avec cette façon de faire. Les idées de chacun sont vraiment prises en compte par les autres ce qui permet d’évoluer constamment.

 

As-tu un morceau favori sur le cd ?
Sincèrement, non ! Nous donnons tout ce que nous pouvons pour que chaque titre nous plaise le plus possible, la diversité de notre musique nous permet d’apprécier chaque thème et de le porter au rang des autres. Si vraiment il existe de grosses différences dans l’appréhension d’un titre par rapport à un autre, je pense que nous l’écartons du track listing tout simplement.

 


Quels sont les groupes qui t\'on donnés envie de te lancer dans l\'aventure, et ceux qui vous ont influencés pour la composition de cet album ?
Ils sont beaucoup trop nombreux pour que nous puissions tous les citer, sans prétention, je crois que notre musique résume dans un premier temps tout ce qui à pu se faire dans le métal et ses dérivés depuis une vingtaine d’année. Comme je te le faisait remarqué tout à l’heure, nos influences sont multiples et nous prêtons volontiers l’oreille à d’autres style et d’autres techniques qui nous permette d’avancer et de faire évoluer le groupe et pourquoi pas le métal en général.

 


Entre rock et metal il est dur de classifier Fifty One’s, comment décrirais-tu votre musique?
Au risque de paraître prétentieux et vu les nombreuses étiquettes par lesquelles nous sommes passées, je dirais simplement que nous faisons du Fifty One’s !!! Nous cherchons tellement à ne pas nous répéter et à essayer d’inclure cette notion qui consiste à dire qu’il n’y a pas plusieurs chapelles dans le métal mais que nous sommes tous bien dans le même univers. Je pense que le genre gagnerait en puissance si les gens essayait d’élever ce qu’ils aiment au lieu de perdre leur temps à « descendre » ce qu’ils n&

interview Fifty One's#8217;aiment pas.

 


En quoi votre nom étrange vous caractérise-t-il?
Tout simplement, notre nom vient du fait que nous sommes tous originaire du département de la Marne qui porte le numéro 51. Pas que nous voulions faire la promotion de notre région mais simplement de faire un petit clin d’œil à nos origines !

 


Une tournée est-elle prévue ?
Nous n’avons pas encore de calendrier mais quelques dates ponctuelles sont prévues comme le 28 octobre à Dijon ou encore le 30 octobre à Vitry-le-François. Nous attendons impatiemment la sortie de l’album et les premières réactions du public pour nous pencher sur les dates de la tournée. C’est sûr que nous jouerons beaucoup mais pour ça, il vous faudra surveiller vos agendas !

 


Quels sont les groupes avec lesquels tu rêverais de te produire, voir de partir en tournée ?
Allons-y ! Tu veux des noms alors en voilà ! Ce serait vraiment génial de pouvoir ouvrir pour une multitude de groupe mais si pour certains, cela relève du pur rêve. En vrac, je pourrai citer Rammstein, Rush, Samael, Saxon, mais là encore, la liste serait beaucoup trop longue !!!

 

D’autres projets ?
Pas vraiment, nous fonctionnons à l’envie et nous ne savons jamais ce que nous allons faire après, ni même dans quels conditions, nous voulons déjà vivre pleinement ce que nous avons entrepris et nous verrons ce que nous réserve l’avenir.

 


Pour finir, pourrais-tu nous donner ta vision de l\'esprit du métal ?
Simplement, je crois que quand tu veux être musicien, que ce soit de métal ou autre, il faut ouvrir ton esprit et tes oreilles à tout autre forme d’art. Ceci dit, le métal en particulier est le domaine dans lequel j’évolue depuis quasiment vingt ans, et c’est presque un mode de vie. Je regrette simplement qu’il soit si dur d’être reconnu du grand public en France et que les structures ne soient pas assez développées pour notre style. Le modèle teuton est à nos portes et nous ferions bien d’en emprunté quelques fondements qui aiderait les autres publics à comprendre notre sincérité et notre musique.

 


Je te laisse le dernier mot...
Merci à tout le staff, merci à toi pour cette interv’ et nous invitons tes lecteurs à découvrir ou re-découvrir Fifty One’s avec notre nouvel album Zone 51 !
Nous vous donnons aussi rendez-vous sur notre nouveau site : www.fifty-ones.ccom ainsi qu’en concert près de chez-vous !

interview réalisée par Spirit of Metal

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